
Périménopause : le guide pour passer à l’action
Au fil des derniers articles, nous avons exploré ensemble les différentes facettes de la périménopau

Vous êtes dans la quarantaine, parfois même vers la fin de la trentaine, et vous avez remarqué que quelque chose a changé. Vous ne vous sentez plus tout à fait vous-même, vous vous sentez à fleur de peau, épuisée sans raison apparente, et votre concentration vous joue des tours. Vous avez peut-être pris quelques kilos tenaces autour du ventre malgré vos efforts. Votre première pensée ? "C'est sûrement le stress, la fatigue, la vie qui va trop vite." Vous vous dites que ça ne peut pas être "la ménopause", car après tout, vos règles arrivent encore chaque mois, presque comme une horloge.
Et si tous ces chamboulements portaient un autre nom ? Bienvenue dans l’univers de la périménopause.
Cette phase de transition, souvent mal comprise, peut commencer 7 à 10 ans avant l'arrêt complet de vos menstruations. C'est une période de fluctuations hormonales intenses qui peut expliquer pourquoi vous ne vous "reconnaissez plus", même avec un cycle apparemment régulier. Il est temps de mettre des mots sur ce que vous vivez.
Si la ménopause est officiellement confirmée après 12 mois consécutifs sans menstruations, la périménopause est le nom que l’on donne à la longue phase de transition qui la précède.
Imaginez vos hormones comme une mer calme et prévisible pendant des années. La périménopause, c'est l'arrivée de vagues, parfois calmes mais parfois dignes d’un vrai tsunami. Vos niveaux d'œstrogène et de progestérone commencent à fluctuer de manière différente, de cycle en cycle, de jour en jour et même parfois d’une heure à l’autre…
C'est cette fluctuation qui est la source de nombreux symptômes parfois déroutants. Reconnaître les signes est la première étape pour aider à retrouver un équilibre et mieux traverser cette transition.
Ces symptômes sont souvent les premiers à apparaître. Voyez si vous vous y reconnaissez.
"J'ai la mèche courte", "Je me sens irritable", "J'ai envie de pleurer pour un rien". Ces phrases vous parlent ? C'est souvent un des premiers signes. La progestérone, notre hormone "zen" qui calme le système nerveux, commence à décliner. Pendant ce temps, les œstrogènes peuvent encore être élevés, créant un déséquilibre entre ces deux hormones qui peut faire émerger une impression de nervosité, d’impatience et d’irritabilité.
Vous vous endormez sans problème, mais vous vous réveillez en plein milieu de la nuit, le cerveau en ébullition, incapable de vous rendormir. Ce phénomène est associé à la chute des hormones féminines, tout particulièrement la progestérone qui est importante pour maintenir un sommeil profond et réparateur. Ajoutons à cela les bouffées de chaleur nocturnes (même légères) et la recette est parfaite pour des nuits fragmentées.
Ce n'est pas une simple fatigue ordinaire. C'est un sentiment qui peut même s’apparenter à un épuisement qui ne s'estompe pas, même après une nuit supposément complète. Cette fatigue est la conséquence directe du manque de sommeil réparateur, des fluctuations hormonales qui drainent votre énergie et du travail constant que votre corps fournit pour essayer de s'adapter.
Vous cherchez vos mots ? Vous oubliez pourquoi vous êtes entrée dans une pièce ? Ce "brouillard mental" n'est pas dans votre tête. Les œstrogènes jouent un rôle crucial dans les fonctions cognitives et la mémoire. Leurs fluctuations peuvent perturber la clarté mentale, vous donnant l'impression que votre cerveau fonctionne au ralenti.
Vous mangez sensiblement de la même façon, vous bougez toujours… mais le poids grimpe et s’accumule autour de la taille. C’est souvent un signe que votre corps devient un peu moins sensible à l’insuline, un effet fréquent des changements hormonaux. Cette résistance pousse l’organisme à produire plus d’insuline, favorisant le stockage des graisses, surtout la graisse viscérale, la plus nuisible pour la santé métabolique.
Même si vous n’avez jamais été de nature anxieuse, vous pouvez ressentir une fébrilité intérieure, des montées d’angoisse ou même de légères palpitations cardiaques. Ces sensations sont fréquentes durant la périménopause. Les fluctuations hormonales, notamment la baisse progressive des œstrogènes et de la progestérone, influencent directement les neurotransmetteurs liés à l’humeur et au calme, comme la sérotonine et le GABA. Ce déséquilibre peut rendre le système nerveux plus réactif, favorisant une sensation d’agitation ou de tension intérieure, parfois accompagnée de palpitations, sans cause cardiaque sous-jacente.
Même si vos règles sont toujours là, observez bien. Vos cycles sont-ils devenus plus courts (moins de 25 jours) ? Vos saignements sont-ils soudainement plus abondants, avec des caillots ? Souffrez-vous d'un syndrome prémenstruel (SPM) plus intense qu'avant ? Ces changements, même subtils, sont des indicateurs précieux que la transition hormonale est bel et bien enclenchée.
Reconnaître la période de la périménopause, c’est d’abord mieux comprendre ce qui se passe dans votre corps. Cette prise de conscience permet d’agir tôt, d’adopter les bons outils et d’aborder cette transition avec douceur et confiance.
Agir tôt, c’est aussi préserver votre énergie, votre sommeil, votre humeur et votre qualité de vie. La périménopause n’est pas une étape à subir, mais une phase à accompagner avec bienveillance et soutien.
Vous vous reconnaissez dans ces symptômes et souhaitez une prise en charge personnalisée et experte ?
L’équipe de Prenato, en collaboration avec la Dre Catherine Bouchard, est là pour vous écouter, vous guider et vous proposer un plan personnalisé afin de favoriser une transition harmonieuse et un bien-être durable.
N'attendez plus pour vous sentir mieux. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour faire le point sur votre santé hormonale.

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